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L’œil de la galerie : la rentrée 2012 à Paris et en région

Du 14 au 23 septembre 2012 – La Biennale des Antiquaires Paris

Depuis sa création en 1962, la Biennale des Antiquaires voit cette année s’accroître le nombre de ses exposants, 120 représentants du Marché de l’Art. Le Salon d’Honneur réouvre ses portes. Karl Lagerfeld met en scène un « Paris 1900 revisité » attendu avec impatience et enthousiasme : 15 200 m² d’espaces à aménager. L’Arc de Triomphe est reconstitué, ainsi que l’Obélisque de la Concorde et une montgolfière est installée sous le dôme.

La Biennale des Antiquaires est un évènement de prestige au service de l’image des galeries. Ces dernières font souvent appel à des décorateurs afin de créer des écrins pour leurs dernières acquisitions. Les galeristes montrent ainsi aux visiteurs leur capacité à créer des atmosphères et à faire entrer l’objet d’art dans le quotidien des futurs acheteurs.

La galerie Art Asiatique Paris se pare pour l’occasion de ses plus beaux atours et vous donne rendez-vous 33 quai Voltaire 75007 Paris.

http://www.grandpalais.fr/fr/Actualites/Toute-la-programmation/p-212-Toute-la-programmation.htm

 

Jusqu’au 30 septembre 2012 – Musée du Quai Branly Paris

« Les séductions du Palais » présente les traditions de table chinoises à travers une centaine d’objets provenant majoritairement du Musée national de Chine, partenaire de l’exposition, et complétés par une sélection d’oeuvres issue du musée des arts asiatiques Guimet.

Processus civilisateur en marche depuis quelques 7 000 ans, cuisiner et manger en Chine ne peut se limiter à la simple chronique d’un comportement quotidien étayé par un lot d’objets, car au-delà du miroir du temps transparaît une chaîne impressionnante de découvertes, d’implications, d’approfondissements… Il suffit pour s’en rendre compte d’évoquer la vaisselle au fil des âges : vaisselle en poterie néolithique, bientôt métamorphosée en bronze sous les trois premières dynasties royales (2e et 1er millénaires avant notre ère), convertie en laque (à partir du 3e siècle av. J.-C.), puis en vaisselle d’or et d’argent sur les tables des palais des Tang (618-907) avant que ne triomphe définitivement la délicate porcelaine sous les Song (960-1278).

L’exposition se développe en 2 temps principaux : une première séquence, à dominante historique, plante le décor tout en saisissant le phénomène dans les principales étapes de son développement chronologique à travers les différents types de vaisselle, les diverses inventions (dont celle des pâtes alimentaires et l’introduction du thé), les nombreux aliments et préparations, etc. ; un second mouvement livre une approche différente de la cuisine chinoise, dans son déploiement géographique.

http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/expositions/a-l-affiche/les-seductions-du-palais.html

 

Du 14 septembre 2012 au 14 janvier 2013 – Musée Jacquemart-André Paris

Du 19 septembre 2012 au 10 février 2013 – Musée Maillol Paris

Deux expositions à Paris pour découvrir la veduta, genre du XVIIIème siècle.

Le védutisme s’est développé à Rome vers 1674 avec l’arrivée d’un artiste hollandais, Gaspar Van Wittel. Ces « vues » sont caractérisées par le goût du détail, la diffusion de la lumière, la reproduction des monuments et des scènes champêtres, ainsi que des voies modernes. Mais le mécénat fait défaut, Venise n’est plus un port glorieux. Les peintres s’en remettent aux marchands  des petites boutiques et multiplient des vues détaillées et pittoresques à l’image des cartes postales.

Puis le paysage urbain s’impose avec le Grand Tour, un voyage initiatique réalisé par l’aristocratie anglaise à partir du XVIIIème siècle. John Smith, amateur fortuné, marchand et consul britannique en 1743, prend Canaletto sous son aile. Les artistes italiens comme Giovanni Antonio Pellegrini, Marco Ricci, Canaletto font le voyage à Londres. Michele Marieschi, élève de canaletto, choisit l’Allemagne. Cependant peu de toiles ont été commandées par les français à des Italiens. Le Comte de Gergy, ambassadeur de France en 1723, commande à Canaletto une vue de la réception par le doge.

Ces artistes travaillent souvent avec une camera obscura et nous restituent des vue photographique qu’ils pimentent de fantaisie.

http://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/home

http://www.museemaillol.com/le-musee-maillol/le-musee-de-paris/

 

Du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2013 – Grand Palais Paris

Le Grand Palais accueille la première rétrospective d’envergure consacrée à Edward Hopper en France.

Les peintures d’Edward Hopper ont la simplicité trompeuse des mythes, l’évidence des images d’Epinal. Chacune d’elles est un condensé de ce que nous inspire l’Amérique. Ces peintures donnent lieu aux interprétations les plus contradictoires. Romantique, réaliste, symboliste, et même formaliste, Hopper a été enrôlé tour à tour sous toutes les bannières. C’est cette complexité, signe de la richesse de cette oeuvre que s’efforce d’éclairer cette exposition.

Conçue chronologiquement, elle se compose de deux grandes parties : la première, consacrée aux années de formation, rapproche les œuvres de Hopper de celles de ses contemporains et de celles, découvertes à Paris, qui ont pu l’inspirer. La seconde partie à l’art de la maturité, des premières peintures emblématiques de son style personnel à ses œuvres ultimes. A travers ses compositions et ses sujets américains, le peintre s’est souvenu toute sa vie de ses voyages en Europe où il était venu voir les maîtres du Vieux Continent.

http://www.grandpalais.fr/grandformat/expo-hopper/

 

Jusqu’au 14 octobre 2012 – Musée Fabre Montpellier et Musée des Augustins Toulouse

Dans le cadre de l’organisme de coopération franco-américaine French Regional American Museum Exchange, le musée Fabre de Montpellier et le musée des Augustins de Toulouse s’associent au Los Angeles County Museum of Art et au Wadsworth Atheneum Museum of Art de Hartford pour présenter une exposition exceptionnelle consacrée au Caravagisme européen : Corps et ombres, Caravage et le caravagisme européen a reçu le label Le partenariat franco-américain noué à cette occasion permet de révéler aux publics européens et américains une sélection de 130 chefs-d’œuvre, de Caravage à Rembrandt ou Georges de la Tour, rarement prêtés, rendue possible par la coopération d’institutions internationales aussi prestigieuses que la National Gallery de Londres, le Palais Pitti de Florence, le musée du Prado de Madrid... Montpellier et Toulouse, les deux capitales historiques du Languedoc sensibles au caravagisme au début du XVIIe siècle, avaient toute légitimité à être à l’origine de cette exposition, première jamais consacrée en France au mouvement caravagesque dans son ensemble.

140 chefs-d’œuvre, provenant des plus grandes institutions américaines et françaises mais aussi italiennes ou anglaises couvrent un demi-siècle de peinture en deux volets complémentaires :

Au musée Fabre de Montpellier : les caravagismes italien, français et espagnol. (Caravage, Gentileschi, Manfredi, Vélasquez, Zurbarán, La Tour…)

Au musée des Augustins de Toulouse : les caravagismes flamand et hollandais. (Ter Brugghen, Honthorst, Seghers, Jordaens, Rembrandt, …)

Une synthèse de cette exposition sera présentée en suivant dans deux musées américains à Los Angeles et Hartford.

http://www.augustins.org/fr/exposition/visite/accueil.htm

http://museefabre.montpellier-agglo.com/Visiter/Les_expositions/Corps_et_Ombres_Caravage_et_le_caravagisme_europeen

 

Jusqu’au 28 octobre 2012 – Musée Paul Valéry Sète

Cette exposition, consacrée à l’œuvre d’Auguste Chabaud avant la Première guerre mondiale, s’attache à mettre en évidence l’écriture particulière d’un artiste dont l’esthétique, directe et âpre, procède tout autant du fauvisme que d’un expressionnisme affirmé par les peintres de Die Brücke.
Contraint, dès 1901, de quitter Paris (où il s’était installé deux ans plus tôt) au moment même où s’élaborait le fauvisme dans le groupe des anciens élèves de Gustave Moreau et dans celui de Chatou, Auguste Chabaud ne devait y revenir que près de six ans plus tard, fin 1906 – début 1907, précisément au moment où les fauves se dispersaient.
Dès lors, et jusqu’à sa mobilisation en 1914, il contribue à la vie artistique parisienne, expose au Salon des Indépendants, au Salon d’Automne, dans les galeries de Clovis Sagot et de Bernheim-Jeune, participe à la première exposition de l’Armory Show à New-York, retient l’attention de grands collectionneurs tels que Charles Malpel, Morosov, Joseph Muller, John Quinn, …
Chabaud va construire, durant les années précédant la Première guerre, une œuvre d’une puissante expressivité, intégrant à la fois les préoccupations contemporaines des fauves et celles qui, dans le nord de l’Europe, animent les expressionnistes.
Pour les œuvres parisiennes, Chabaud puise essentiellement ses sujets dans le monde de la nuit, des boulevards, des cafés-concert, et produit ce vocabulaire plastique cru, virulent, procédant d’un certain dépouillement.
L’exposition invite également à la confrontation de cette double thématique dans les premières années du XXe siècle. Car, qu’il s’agisse des personnages des nuits parisiennes issus d’un monde cher à Lautrec ou des silhouettes d’un monde rural s’activant autour du mas familial, des rues de Paris violemment éclairées par des enseignes lumineuses ou des paysages provençaux arides traversés de routes blanches, la couleur vive et dense, le trait épais et appuyé, les perspectives mises à plat procèdent d’une implication directe dans les avant-gardes, auprès des fauves et des expressionnistes qui n’hésitent pas à l’accueillir parmi eux.
143 œuvres sont réunies, dont 108 peintures et 43 œuvres sur papier provenant de nombreuses collections publiques (Musée National d’Art Moderne Centre Georges Pompidou, Paris ; Musée du Petit Palais, Genève ; Museum Von Der Heydt, Wuppertal, Musée Calvet, Avignon ; Musée Cantini, Marseille ; Musée Ziem, Martigues ; Musée de L’Annonciade, Saint-Tropez ; Musée d’Art Modernes, Troyes…) et privées (Allemagne, Luxembourg, Suisse, France, Fondation Regards de Provence Marseille).

http://www.museepaulvalery-sete.fr/chabaud.php

 

 

 

 

 

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